Ce nihilisme actif a une soif inextinguible de succès; le succès est le meilleur carburant pour chauffer sans arrêt tout le spectacle. Si le succès se fait attendre et ne vient pas, alors tout le show annoncé s’effondre, toute cette gigantesque activité fébrile s’essouffle. L’action doit toujours être une action armée, pour pouvoir voler de succès en succès; il faut toujours que l’on soit plus fortement armé que l’adversaire contre lequel l’action a été mise en scène. La première action est la course aux armements, la deuxième, leur emploi. Jamais le nihilisme n’a été plus militant, qu’il ne l’est aujourd’hui. Jamais la mobilisation n’a été plus totale. Jamais on n’a aligné autant de combattants. Finalement, on n’est plus rien que des ‘combattants’. Même des jeunots peuvent déjà être désignés comme des ‘vieux combattants’. Mais à ce combat, il manque sens et but. On se bat, tout simplement, pour se battre. On se bat, car, sinon, si l’on ne passait pas à l’action, on apparaîtrait bien vite comme des fainéants, des corrompus et des bons-à-rien.
Ernst Jünger a donné à ce nihilisme militant les formules et les slogans qu’il attendait. Son instinct nihiliste avait fini par le convaincre que plus rien ne valait la peine d’être protégé, ne valait une mobilisation; si l’action de la belligérance se déchaînait, il fallait que tout, sans exception, soit mis en mouvement. Il n’y avait plus, parmi les phénomènes, de point fixe où l’on aurait pu se réfugier.
La mobilisation totale, que Jünger annonçait, est l’action, l’action qui atteint les limites extrêmes, les sommets les plus élevés qu’il soit possible d’atteindre. Elle même tout en branle, jusqu’à la dernière énergie, elle ne tolère plus qu’il y ait une seule personne au repos, ni femme, ni enfant, ni vieillard. Elle commande aux nourrissons de marcher au pas, appelle les jeunes filles sous les drapeaux et consume jusqu’aux dernières réserves. Ce type d’action ne laisse plus le moindre fétu en arrière: elle compénètre les coins les plus secrets et envoie au front le plus insignifiant des ’boutons’. Elle est la dernière surcharge d’énergie dans laquelle le nihilisme se précipite, après qu’il soit devenu inévitable pour lui, de porter son regard sur son propre visage.
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[Synergies Européennes, Vouloir, Juillet, 1995]
anton55clean
Frederich nieztsche es la expresion de una europa llena de polis (Ciudades.) constantes en guerra y una fria especulaciòn del egocentrismo o antropocentrismo humano. Probablemente inspirado en la mentalidad de la etapa cesarista (Dictaduras.) romanas. No se le pued negar su acusiocidad del legado tribal que aun perdura en los comportamientos humanos. Pero se le puede inculpar de hacer valer el innato instinto del egoismo, generador de violencias, plasmado en "Voluntad de Poderio" y que dejò las huellas vergonsozas de la destruccion de aquella Alemania simbolo de ilustracion del siglo XIX y principios del XX.